Diaporama de photos du château de Jaligny en 1903. Photos prises par Georges Tessier, médecin et maire de Chavroches. Georges Tessier était passionné par toutes les techniques nouvelles : électricité, automobile et photographie. (Cliquer sur l'image pour voir en plein écran)
Le document joint est une chronologie simplifiée d'événements marquant l'histoire de Jaligny, de la fin du 18ème siècle jusqu'à 1950. Il s'agit d'un document qui a vocation a être complété et détaillé par des recherches et publications complémentaires.
1766 : Réparation du presbytère lors de l’installation du curé Foulhoux
1768 : le curé Foulhoux bénit 2 nouvelles cloches.
1772 : On construit le chemin du lieu-dit « le grand domaine » jusqu’à Marseigne, que l’on prolonge en droite ligne jusqu’à la Besbre. Le chemin est empierré grâce à la démolition des remparts de Jaligny et il est réalisé par un « atelier de charité ». On construit ainsi le premier pont en bois de Jaligny, à l’emplacement du pont actuel.
(...)
1948 : - Premier concours agricole, le 3ème mercredi avant Pâques.
Adhésion au syndicat d’Alimentation en Eau Potable.
1950 : - Installation de la sirène sur le marché couvert.
- Première foire aux dindes, le 10 décembre
Pour lire sa présentation, cliquer que le bouton qui ouvre la page dédiée sur le site jaligny-sur-besbre.fr
Le nom de lieu-dit « Lonzat » n’est pas fréquent. Il pourrait signifier quelque chose qui est long comme une bande terre, « une longe », comme on dit dans la région.
Le château doit son nom à La famille « de Fradel » qui vient de l’ancienne paroisse de Saint Allyre, actuellement de Sanssat, en limite de Saint-Gérand-le-Puy. La locaterie du Lonzat, le long du ruisseau du Lonzat, existe sur le cadastre napoléonien. Et proche de ce lieu est porté « le clos Jarry ». On trouve, sur un acte de mariage à Jaligny, deux signatures : « Fradel du Lonzat » et « Fradel de Jarrie ». De plus, les registres paroissiaux de la première moitié du 17ème à Saint Allyre portent la signature de « damoiselle marte fradel » ou de « anthoine fradel ».
On peut donc considérer que le château du Lonzat de Jaligny doit son nom à une branche des « Fradel » qui a voulu se distinguer : l’une est restée « Fradel de Jarrie » et l’autre est devenue « Fradel du Lonzat ».
Le Lonzat est un château discret qui a été bâti au centre d’un vaste ensemble d’exploitations agricoles au milieu du 17ème. Une pierre d’angle gravée «1643 » conserve sa date de construction au moment du mariage de Jean-François de Fradel et de Michelle Brirot.
Le Lonzat s’apparente au domaine noble que l’on rencontre en bourbonnais. Il intègre des communs et des dépendances dans une composition classique, où les fonctions sont hiérarchisées et valorisent le logis des maîtres, placé au centre de l’ordonnance. Volumes, implantations des bâtiments, surfaces des cours et jardins forment un ensemble équilibré et harmonieux où chaque partie concoure à la majesté du tout. Bâtiments et décors furent complétés au XIXe dans l’esprit du siècle précédent. Le rajout des tourelles angulaires sur la façade postérieure donne au Lonzat une originalité de composition unique dans la région…
Présentation extraite de : https://monbourbonnais.com/jaligny-le-lonzat/
Le séquoia centenaire abattu en début d'année, à Jaligny, s'offre une seconde vie sous la tronçonneuse du sculpteur d'arbres Jacques Pissenem.
Le sculpteur, initié à cet art par Pio Pascolo, pionnier dans l'art de la sculpture à la tronçonneuse, s'est emparé de la partie restante du séquoia géant pour donner naissance à une sculpture ovoïde évidée. Les propriétaires lui ont laissé carte blanche.
« Il y a un travail préparatoire important pour ce genre de réalisation, une fois la sculpture terminée, il y a un gros travail de ponçage pour les finitions, bien que le séquoia soit imputrescible, l'œuvre sera tout de même protégée avec un saturateur », confie Jacques Pissenem.
Ce virtuose de la tronçonneuse est également un show man d'exception. Ses sculptures sont autant d'hommages aux arbres auxquels il redonne vie, par la fluidité et la force de ses créations pleines de poésie. En partie visible de la rue, la sculpture ne laisse personne indifférent.
Diaporama de la taille du sequoia et photo de la place du monument, dans les années 1920, avec le séquoia en arrière-plan dans le parc de la famille Tureau.
Le diaporama, à droite, montre deux vues du cadastre de 1832, annotées pour comprendre la structure du bourg de Jaligny. Toutes les maisons qui bordent la rue principale de nos jours n'existaient pas. C'étaient l'emplacement des anciens fossés médiévaux, comblés et transformés en jardin. le cimetière se trouvait à l'emplacement de la halle et l'église était encadrée par des maisons. La porte de la ville subsistait, au début de la rue du centre, au niveau de l'actuelle entrée de la salle de mémoire.
G. Fanjoux, bibliothécaire et archiviste de Moulins, a publié en 1849, un long article sur Jaligny dans la revue "L'art en province", revue fondée par Achille Allier. En voici l'extrait qui présente Jaligny et décrit le château et l'église.
Le monument aux morts de Jaligny a été inauguré en 1921. Lire son historique en cliquant sur le lien ci-dessous.
En reportage vers Jaligny pour repérer des chênes qui serviront à refaire la charpente de Notre-Dame de Paris ! Celui-ci a un diamètre de 70 et offre 6 mètres sains. Il présente une blessure en haut, l'une des deux branches est brisée "sans doute suite aux neiges lourdes de Toussaint 2018".
Il faudra 1.324 chênes pour recréer la charpente de Notre-Dame de Paris détruite par un incendie qui a duré quinze heures, la nuit du 15 au 16 avril 2019. Les propriétaires forestiers de la France entière se mobilisent actuellement pour sélectionner et abattre des arbres, avant la fin du mois de mars, et ce gratuitement.
« Quand Notre-Dame de Paris a brûlé, l’émotion nationale a été forte. La retransmission en direct de l'incendie nous a tous frappés. Après quoi, nous sommes plusieurs propriétaires forestiers à avoir spontanément proposé à notre coopérative de donner des arbres pour refaire la charpente en chêne », raconte Xavier de Montlaur, dont le groupement forestier familial s’étend sur 700 hectares, entre les communes de Jaligny, Thionne et Tréteau, au cœur du département de l’Allier.
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Durant la Première Guerre mondiale, un grand nombre de Français a perdu la vie, dont 15.315 Bourbonnais et 44 Jalignois mobilisés alors qu'ils avaient entre 20 et 48 ans. C'est la loi du 25 octobre 1919 qui fixe les conditions de constructions des monuments aux morts ; le 4 juillet 1920, le conseil municipal de Jaligny a adopté par délibération la construction d'un monument en mémoire des enfants de Jaligny et a choisi la place de la République comme emplacement.
Lire la suite de l'article sur le site de "La Montagne"
Cette fontaine est dans un pré. Elle porte le nom de "Fontanère", qui se prononce aussi "Fontanière". Elle se trouve à environ 700m à l'est du bourg de Jaligny.
Elle est complètement méconnue mais proche d'une demeure bien visible. Autrefois, elle a donné son nom à la seigneurie de "Fontanière". Ce nom se lit dans les documents d'époque joint au diaporama : un acte de baptême de 1699 et un inventaire de 1722.
Aimer le patrimoine, c'est savoir aussi chercher, regarder, découvrir les documents d'époque.
Exposition salle socioculturelle
Le coq du monument
Les Amis du Patrimoine et la Municipalité de Jaligny sont partenaires pour la réalisation et l’organisation d’une exposition en l’honneur des soldats de Jaligny morts pour la France à l’occasion du centenaire du monument. La place de la République réaménagée a été inaugurée le vendredi 18 juin à 18h30.
L’exposition est ouverte à la salle socioculturelle depuis le 19 juin. Elle est visible chaque week-end, le samedi matin (9h30-12h30) et le samedi après-midi (15h-17h30) ainsi que le dimanche matin jusqu’au dimanche 25 juillet inclus.
De nombreux documents seront présentés : histoire du monument de Jaligny, travail de mémoire des 44 soldats de Jaligny morts pour la France, mise en perspective par des dessins, cartes postales, objets, décorations, ouvrages, photographies, etc. issus des collections privées des habitants de Jaligny ainsi que des environs.
Le collège de Jaligny participe à l’exposition : des collégiens, avec l'aide du professeur d'histoire, du professeur de français et du professeur d'Arts Plastiques présentent leurs recherches en vidéo sur des tablettes mises à disposition par le collège. Chaque visiteur se voit remettre un ticket d'entrée pour lui permettre de "juger" le travail des élèves au travers d'un vote. L'élève gagnant recevra un prix au moment de la remise du diplôme du brevet des collèges.
Photo ci-contre : Travail commun Commune-Collège pour l'inauguration de la rénovation du monument.
Monsieur Auguste Tureau, maire de Jaligny, a commandé le coq du monument à François Cogné et il l'a offert à la commune en mémoire de son fils mort pour la France. Le monument a été inauguré en 1921.
François Victor Cogné (1876-1952) est un sculpteur français qui est l’auteur de portraits officiels, surtout connu pour sa statue de Georges Clemenceau, avenue des Champs Élysées et pour le modèle de la borne de la Voie de la Liberté. Il fut chevalier de la Légion d'honneur puis officier en 1927. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse. Son atelier, installé au 121 boulevard Hausmann à Paris, fut vendu le 16 juin 1961, à Hôtel Drouot.
Sa biographie et son œuvre sont présentées dans le document joint. Cliquer sur le bouton pour le télécharger.
La rénovation de la place de la République est terminée. Elle a été inaugurée le 18 juin 2021. Un panneau explique la genèse de la fresque réalisée par le graffeur Térence Voinot.
Voir le diaporama joint qui présente les études graphiques préalables.
Deux photos de la place publiée par la mairie de Jaligny : vue aérienne globale et vue avec éclairage nocturne.
Une rénovation réussie qui met en valeur l'entrée du village.
Statue de Clémenceau
D'abord, la BESBRE ?
C'est une petite rivière, qui naît dans les Bois Noirs, aux confins des départements de l'Allier, de la Loire et du Puy-de-Dôme et qui, durant quelques cent trente kilomètres, musarde au pied des Monts de la Madeleine pour se diriger vers la Loire qu'elle rejoint pour s'y perdre, à Diou, après avoir traversé Lapalisse, Trezelles, Chavroches, Jaligny, Vaumas et Dompierre. Sans grande histoire, sinon qu'au temps de leur mode, elle a actionné bon nombre de moulins, contribuant à l'alimentation des campagnes bourbonnaises jusqu'à la dernière guerre, aidant dans une certaine mesure à atténuer les rigueurs des privations. Il en reste quelques-uns, témoins de cette prospérité. Pour combien de temps encore ?
Sans histoires non plus, cette BESBRE.
Elle n'a jamais alimenté la chronique à la faveur de ses caprices, et si quelquefois, ses riverains ont eu à se plaindre de ses excès, cela n'a jamais approché les allures de catastrophe. Comme tout couloir naturel, sa vallée, reliant du sud au nord la Montagne Bourbonnaise à la Sologne Bourbonnaise à mi- distance des vallées de la Loire et de l'Allier, est le siège des principales activités économiques de cette partie centre-est du Bourbonnais, bénéficiant de toutes les ressources qui font la richesse de chacune des régions qui l'entourent : Limagne bourbonnaise à l'ouest, Nord Forez et Brionnais à l'est.
La Moyenne Besbre est donc tout naturellement la partie de la vallée qui s'étend de Lapalisse au sud à Jaligny au nord, englobant à l'est le pays du Donjon et à l'ouest la Forterre, c'est-à-dire les plaines de Cindré, Boucé et Montaigu-le-Blin.
Démarche créative de la fresque du monument
Introduction du livre d'Henri Viallet "Chroniques de la Moyenne Besbre". Et pour illustrer ces chroniques publiées en 1993, quoi de plus beau que les photos aériennes prises par Eric Ratinier en 2019. Merci à Eric.
Cliquer sur la carte postale ci-dessus pour voir en plein écran et lire les légendes des photos.
Le diaporama résume l'évolution de cette place, de 1900 à 2020. Sur le bâtiment, à droite, on voit écrit "Hôtel du centre". Nous sommes, en effet, à l'entrée du centre-bourg de Jaligny, là où se situait encore, en 1850, les restes de la porte fortifiée de la ville de Jaligny.
Cet emplacement a été plusieurs fois modifié avant qu'il ne prenne son allure actuelle, en 1930.