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La vie quotidienne dans un village du centre de la France au XVIIIe siècle
Le XVIIIe siècle en France est marqué par une vie rurale prédominante. Dans le centre du pays, la majorité des habitants vivaient dans des villages où l'agriculture rythmait les saisons. Voici un aperçu de la vie quotidienne dans un tel village.
#### **1. L'habitat et le village**
Les maisons étaient en pierre ou en torchis, avec des toits de chaume ou de tuiles selon les ressources locales. Les habitations, souvent rudimentaires, comprenaient une grande pièce commune où l'on dormait, cuisinait et vivait. Le mobilier était simple : une grande table, quelques bancs, un lit clos pour les plus aisés.
Le village s’organisait autour de lieux essentiels :
- **L’église**, centre de la vie religieuse et sociale.
- **Le marché** ou la place centrale, où se tenaient des foires et des échanges de produits.
- **Le four banal**, où les habitants venaient cuire leur pain.
#### **2. Les activités agricoles**
L’économie était principalement basée sur l’agriculture de subsistance. Les paysans cultivaient le blé, le seigle, l’orge et parfois la vigne. Le jardin familial fournissait légumes et herbes, tandis que les forêts alentours offraient du bois et des ressources complémentaires comme des champignons ou du gibier.
Les paysans possédaient des animaux tels que des poules, des cochons, quelques moutons, et parfois une vache pour le lait. Les travaux agricoles, comme les semailles, les moissons ou la fabrication du pain, se faisaient en communauté, renforçant la solidarité.
#### **3. La nourriture et les repas**
Le régime alimentaire était simple et centré sur les produits locaux. Le pain, souvent noir et lourd, constituait l’aliment de base. Les repas incluaient des soupes de légumes, des céréales, et occasionnellement de la viande, réservée aux fêtes ou aux jours de marché. Le cidre ou le vin remplaçaient souvent l’eau, considérée comme peu sûre.
#### **4. Les rythmes de vie et les loisirs**
Le calendrier agricole était ponctué par les fêtes religieuses, qui apportaient une pause dans les travaux. Les foires et pèlerinages étaient des moments de rassemblement et d’échanges. Les veillées, organisées chez l’un ou l’autre, permettaient de se retrouver pour raconter des histoires, chanter ou travailler la laine.
Les enfants participaient tôt aux tâches familiales, comme garder les troupeaux ou aider aux champs. L’éducation était limitée, bien que certaines paroisses organisaient des rudiments d’enseignement pour les garçons.
#### **5. Les relations sociales**
La vie sociale était hiérarchisée :
- Les **seigneurs locaux** détenaient encore une certaine influence, bien que déclinante avec la montée des idées révolutionnaires.
- Les artisans, comme le forgeron ou le boulanger, occupaient une place importante.
- Les paysans formaient la majorité et partageaient une vie rude, entre travaux pénibles et insécurité face aux mauvaises récoltes.
#### **Conclusion**
Malgré les difficultés, la vie dans un village du centre de la France au XVIIIe siècle était marquée par une forte solidarité et des traditions bien ancrées. Les habitants vivaient au rythme des saisons, des fêtes religieuses et des aléas climatiques, dans un équilibre fragile entre subsistance et convivialité.
Voici un résumé de tous les métiers et marchands que l'on trouvait à Jaligny chaque samedi ainsi que pour les 3 foires annuelles. La liste des métiers est donnée car le seigneur de Jaligny perçoit un droit sur chaque vente, selon les différents métiers.
Dame Françoise de Quatrebarbes de la Rongère, veuve de puissant seigneur Eleodore Clement Guillaud de la Motte, baron de Jalligny, ladite dame perçoit le droit de leyde dans la ville, faubourgs et franchise de Jalligny les jours foires.
La leyde était sous l'Ancien Régime en France un droit féodal, sous la forme d'impôt, levé sur les marchandises, denrées et bestiaux vendus en foire et marché. Sa création et son taux étaient à l'initiative de chaque ville. On parle aussi de « terrage », soit un droit de place, une superficie occupée pour vendre. Le liste simplifiée qui suit est dans l’ordre du texte d’origine mais ne donne pas les multiples détails du droit de leyde pour chaque produit avec leurs exceptions en fonction des circonstances.
Il existe trois foires dans l’année : le 28 juillet, lendemain de St Christophe, le 16 août lendemain de l’Assomption, le 22 décembre lendemain de St Thomas. Le marché a lieu le samedi de chaque semaine.
Ce qui consiste savoir :
"Chaque drapier pour son banc dans la hâle ou place doit dix sols soit 5 sols à la St Christophe et dix sols à la St Thomas.
Item le poivrier six sols en deux termes
Les bureliers (ou bourreliers) doivent cinq sols par années en deux termes comme dessus....."
Suit la liste complète des métiers et le prix de leurs places pour les foires et marchés :
Les bouchers, les cordonniers, les sauniers (marchands de sel), les merciers, les panetiers (vendeurs de pain), les ferriers (vendeurs d’outils en fer), les vendeurs de harengs, les groliers (vendeurs de sabots et galoches), les serruriers, les vendeurs de blé ou d’avoine, vendeurs de fruits, vendeurs de cuir.
On peut vendre aussi des animaux : cheval, âne, mule, bœuf, vache.
Le lanier vend de la laine. Il y a aussi le vendeur de futailles, de pelles, de chandelles, d’ails et d’oignons,
Pour terminer, le marchand de hottes, grandes et petites, et le marchand de cordes.
Toutes ne sont pas datables d'une façon précise, sauf la première, en 1969 : Luis Mariano, Jacqueline Dulac, Mick Michel, Jack Aris, avec Maurice Thévenoux, maire de Jaligny, au centre.
Ne pas oublier de cliquer sur une photo pour voir en plein écran
La dinde de Jaligny fut remise à des personnes célèbres. 1951 : Winston Chruchill - 1954 : la reine Elisabeth - 1963 : le pape Paul VI - 1967 : le chanoine Kir - 1968 : Joséphine Baker.
A chaque fois, la mairie a reçu une lettre de remerciement, lettre que l'on peut lire dans le diaporama joint ci-contre.
Le restaurant scolaire actuel date de 1990. Avant cette date, la cantine a d'abord utilisé le sous-sol de l'école primaire puis a été transférée dans un grand préfabriqué, pour accueillir les enfants du primaire et les jeunes du collège. Ce local, qui a été démoli, représentait un progrès à l'époque pour accueillir les nombreux élèves du collège.
Les conditions de travail du personnel y étaient plus adaptées, même si les locaux étaient trop étroits et très bruyants au moment du service. La vidéo ci-dessous a été tournée par des élèves avec une caméra VHS. La cassette était déjà ancienne lorsque son contenu a été numérisé, ce qui explique une qualité visuelle plutôt médiocre. Mais ce "travail d'élèves" reste un document intéressant sur la vie du primaire et du collège, il y a 35 ans.
Les exigences environnementales n'ont pas cessé d'augmenter. Le barrage qui appartient à la commune nécessite de gros travaux pour être en conformité avec la loi sur les rivières et la faune, notamment au travers de la continuité écologique. Derrière cette expression, il faut entendre la possibilité pour les poissons de remonter la Besbre. Il était impossible pour la commune de faire face financièrement aux réparations et à la construction de la passe à poissons.
C'est pourquoi la commune a passé un accord sous-tendu par un bail emphytéotique avec une société porteuse d'un projet hydroélectrique qui va devenir gestionnaire et responsable du barrage et de son entretien pendant 40 ans et encaissera les revenus de l’électricité produite.
La commune prend seulement à sa charge, dans cet accord, le remplacement d’une vanne.
En 1939, le moulin de la Chaume était une minoterie moderne capable de moudre 350 quintaux de blé en 24 heures. Il était la propriété de la société fondée par les frères Auguste et Félix Turaud. En 1941, le moulin est passé sous la direction de Marc Turaud, fils d’Auguste et donc neveu de Félix.
L’origine du moulin semble très ancienne, toujours sur le même emplacement, rive gauche de la Besbre, alors que le « moulin du bourg », près du château se trouvait rive droite. En 1820, le moulin de la Chaume appartenait à la famille Aubert. En 1873, il est acheté par un boulanger de Jaligny, M. Selaquet. En 1881, M. Turaud père prend le moulin en location. En 1889, le fils aîné de M. Turaud, Auguste, épouse Mlle Selaquet, héritière du moulin. C’est à cette date que le moulin de la Chaume devient la propriété de la famille Turaud.
La société Turaud modernise régulièrement le moulin : la meule est remplacée par des cylindres et l’ancienne roue fait place à deux turbines aidées par un moteur à gaz pauvre, surtout en période de basses eaux.
Après la première guerre mondiale, le moulin est complètement transformé pour porter la production à 350 quintaux par jour. La turbine hydraulique est associée à un moteur diesel de 150 CV puis à un moteur électrique pendant la deuxième guerre.
Résumé fait d’après l’article de Pierre Labonne, paru dans la revue des études locales
Complément
Jean Aubert, fut maire de Jaligny de Jaligny de 1801 à 1830.
Félix Turaud est né et mort à Jaligny (Allier) : 19 juillet 1871-11 février 1966. Il était minotier à Vaumas (Allier), radical-socialiste, puis socialiste. Il fut conseiller général socialiste du canton de Dompierre (Allier) de 1910 à 1922. En 1919, Félix Turaud se sépara du Parti socialiste, auquel il reprochait ses positions internationalistes.
Son frère, Auguste Turaud, est né et mort à Jaligny (28 février 1865 - 19 avril 1938). Minotier à Jaligny, il faut maire de la commune de 1896 à 1929 et conseiller général républicain socialiste du canton de Jaligny, de 1908 à 1928.
Félix et Auguste Turaud était des personnalités reconnues dans leur branche professionnelle, au niveau du département de l’Allier mais aussi au niveau national.
A noter que le pont de la chaume fut construit en 1900 pour permettre un accès direct au moulin à partir du bourg de Jaligny.
Au moulin de la chaume
« J’ai travaillé au moulin pendant 6 ans de 15 ans à 21 ans, entre 1949 et 1955 : 3 ans d’apprentissage puis 3 années d’ouvrier avant de partir au service militaire. J’étais employé par l’entreprise Besson de Sorbier qui avait la charge de l’entretien du moulin. Monsieur Lorisson nous donnait un coup de main pour les gros travaux.
Marc Turaud était le responsable et Régis Bayon tenait le secrétariat. Le « père Guéret » organisait la fabrication de la farine. Il connaissait le moulin comme sa poche. Il avait plusieurs doigts coupés car on n’arrêtait pas le moulin pour remettre une courroie. C’était très dangereux.
Nous faisions l’entretien de toutes les machines. Nous étions deux pour ce travail. Le grain usait beaucoup le matériel. Les céréales étaient transportées par des vis à grains qu’il fallait réparer ou changer. Le grain montait par une chaîne à godets jusqu’en haut du moulin, après avoir été pesé. On remplissait ainsi le silo à grains. Le grain repartait du bas du silo pour passer dans les trieurs selon la taille et la nature des céréales. Jaligny était plutôt spécialisé dans le traitement du blé dur qui venait d’Algérie. Il arrivait par péniche à Dompierre puis par camion jusqu’à Jaligny.
Le moulin tournait jour et nuit, sauf le dimanche. Les ouvriers étaient partagés en 3 postes. On arrêtait le moulin toutes les 3 semaines pour un grand nettoyage général. C’était l’occasion de faire les grosses réparations.
Avant d’obtenir la farine, le grain faisait le « circuit » du moulin : d’abord le trieur pour calibrer le grain, puis la machine qui enlevait les petits cailloux. Il y avait alors une deuxième pesée qui était suivi du mouillage. Le blé humecté devait légèrement gonfler pendant 3 ou 4 jours. Il était alors broyé par les cylindres comme dans un laminoir. Le tamisage enlevait l’écorce du grain (le son), puis l’enveloppe intérieure. Les plansichters permettaient l’obtention de la farine finale qui était triée selon sa finesse. Chaque produit avait son silo et tout était expédié en sac, du son jusqu’à la farine la plus fine.
La force motrice principale était la turbine hydraulique sur la Besbre. A cette époque les vannes du barrage était en bois. Elles s’ouvraient et se fermaient manuellement grâce à une tige à crémaillère. La turbine avait un axe vertical. Elle faisait tourner une roue avec des dents en bois qui mettait en mouvement l’arbre horizontal principal sur lequel était fixé un système de poulies de différentes tailles pour obtenir la bonne vitesse pour les différentes machines. Un gros moteur électrique, située dans un bâtiment annexe, servait de force d’appoint en période de basses eaux. »
Depuis toujours, les hommes ont été confrontés aux incendies. Spontanément, ils ont compris qu’ils devaient unir leurs forces pour lutter contre ces fléaux.
Dès le moyen-âge, lorsque le tocsin retentissait, les hommes quittaient les champs ou leur travail pour aller combattre le feu, bénévolement.
A cette époque, les maisons étaient principalement construites en bois, et le réseau de distribution de l’eau n’existait pas ; dans les villes et villages, pour éviter que le feu ne se propage aux habitations voisines les ancêtres des pompiers n'avaient pas d'autre choix que de « saper » les bâtiments voisins, c'est-à-dire les abattre par la base avec des pics et des pioches afin d'isoler l'incendie. On trouve ici l’origine du mot « sapeur ».
Les premières pompes à incendie ont été inventées au XVIIème siècle.
En 1716, par ordonnance du roi, est créé le premier corps de « garde-pompes » mais seules les villes assez riches pouvaient mettre en place ce service gratuit pour la population.
Communément, le mot « pompier » a remplacé le terme « garde-pompes ».
A Jaligny, le corps des sapeurs-pompiers volontaires a été créé en 1886, année de l’achat de la première pompe à bras. Elle est toujours conservée au sein de la caserne rue de la Bertranne.
Sur le plan de Jaligny daté de 1900, on peut voir le lieu où était stockée la pompe à incendie, il est situé – à peu-près – à l’emplacement de la Salle de Mémoire.
En 1904, le bourg de Jaligny comptait un peu plus de 1000 habitants administrés par M. Turaud (propriétaire du moulin de La Chaume). Les seize sapeurs-pompiers en grand tenue dont le sous-lieutenant Périchon, posent pour la photo avec leur matériel : au premier plan, une pompe à bras, le chariot à 2 routes, les sacs à eau (en cuir), les échelles en bois, sans oublier la hache et le piolet nécessaires pour saper le feu.
On retrouve un plan de 1955 concernant la rénovation de l’ancienne caserne qui était située rue du château dans le bâtiment qui était à l’origine le moulin du château.
La sirène était installée sur le toit du marché couvert.
Les pompiers ont déménagé rue de la Bertranne en 1995.
Dans l’église de Jaligny, on trouve une remarquable statue de Ste-Barbe, datant du XVème siècle, patronne des pompiers et célébrée le 4 décembre.
En 1919 le docteur Lénient (vétérinaire) créait l'AS Jaligny section football et basket-ball, en 1921 le comte de Montlaur devenait président et le club s'appelait US Jaligny, les matchs se déroulaient route de Chavroches et ensuite Croix des mineurs à Marseigne ; en 1937 un nouveau stade au lieu-dit la Couzenotte avec vestiaire et douche créé par l'architecte L. Madet.
Les couleurs traditionnelles de l’équipe jalignoise : jaune & noir
Joueurs sur la photo :
But : Laforêt ; C. Rondepierre, Louis Niziers, Claudius Tantot, Marc Turaud, A. Combaret, Marius Diot, A. Pejoux, P. Michard, A. Favier, L. Forestier. Arbitre : A. Joffroy