Le curé de Châtelperron, l'abbé Louis Delageneste, en 1780, a laissé dans son registre paroissial, la recette d'un remède contre la rage de dents. A cette époque, il n'y avait pas, ou peu, de médecins dans les campagnes, et encore moins de dentiste.
Voici la transcription du texte :
Prenez la seconde peau du noyer sauvage, une pincée, avec une pincée prise aussi avec deux doigts. De même, du poivre nouvellement moulu et une gousse d’ail que vous coupez très menu, vous pliez le tout ensemble dans un linge très fin, que vous mettez dans une cuillerée d’eau de vie et faites consumer ladite eau de vie en mettant la cuillère sur une chandelle allumée ou sur une lampe. Aussitôt que le feu aura consumé ladite eau de vie, mettez ce petit paquet sur la dent malade, mâchez fortement tout le temps que vous pourrez, comme un quart d’heure si vous ne vous ennuyez pas de mâcher, sans craindre de vous brûler parce que réellement ça ne brûle pas et jamais plus la dent ne vous sera mal.